TAKE /AWAY

Dans l’agitation de la rue, face à l’ombre imposante projetée sur un immeuble, aux peintures, aux codes et aux matières de la ville, Stanislas Liban conjugue le mouvement et l’immobile, la légèreté et le fracas. Sa photographie compose avec les superpositions, le flou et les nuances urbaines.

À l’image les corps s’effacent, la poésie citadine offre une interprétation libre. La rue vibrante dévoile plusieurs visages.
Le photographe reste fidèle non pas au panorama de la ville, mais à la beauté de ses détails.

Inspiré par les travaux de Saul Leiter et de Harry Gruyaert, Stanislas Liban met en valeur l’esthétique et l’émotion du coin de rue, d’une architecture, d’un objet banal pour dévoiler d’autres fragments du réel et interpeller le regard : « J’imagine ma photo non pas telle qu’elle se présente mais telle qu’elle sera. Ce que je vois s’intègre dans une image plus complexe. C’est parce qu’elle est habitée que la rue habille ma photographie. » Les accidents graphiques, les reflets, la lumière et les couleurs sont les personnages principaux d’un spectacle qui d’ordinaire nous échappe.

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Travail Éditorial